neon moon w/ @ensley seong

tw aucun.
Le poids de la nuit t'était tombé sur les épaules à la seconde où tu avais verrouillé le Rocky's Bar derrière toi. Soupir mesuré, tour de tête pour laisser ton cou craquer, tu avais enfoncé tes mains dans tes poches et avais laissé ton corps te guider vers l'appartement. L'heure avancée te promettait toujours des rues vides, mais le printemps avançant apportait son lot grandissant de clients à peine sortis des bars. Tu en croises un ou deux, qui ne te prêtent pas la moindre attention — tu les ignores également. Le pas rapide, en direction de chez toi. Les rues sont enveloppantes, rassurantes, mais tu préfères être chez toi. Sous un toit qui n'a rien de menaçant, et dont l'énergie ne change pas.

Tu t'étais toujours dit que la librairie basée au rez-de-chaussée aidait. Le calme des livres apaisait les lieux entiers, purgeait l'étage sous les combles que tu occupais. Tu sentais la paix des livres monter jusqu'à toi, quand tes fins de journée s'avéraient plus pénibles que tu ne pouvais le supporter. Et parfois, parfois seulement, tu te prenais à penser que la libraire n'y était pas non plus étrangère.

Tu ne lui parles jamais, à Ensley. Tu n'en as pas l'occasion, ne trouves pas de prétexte non plus. Tu ne veux pas avoir l'air du type désespéré, et tu remplaces les mots par un sourire lorsqu'il t'arrive de la croiser. Poli. Après tout, tu vis dans leurs locaux — pas l'inverse.
Tu te souviens l'avoir croisée durant des années. Ne jamais avoir rien trouvé à lui dire, malgré l'envie de lui parler. Tu t'es habitué à la distance, habitué à sa présence tout de même rassurante. Tu n'as pas besoin de sa proximité. Tu as fini par t'en persuader. Et si elle en voulait, elle serait venue te trouver.

Tu as laissé tes pensées s'égarer vers elle, comme souvent lorsque tu rentres chez toi. Tu n'irais pas jusqu'à dire que c'est une habitude — et tu n'en es pas mécontent. Aucune envie de prendre pour acquis quelque chose qui te faisait du bien, au risque de te retrouver à tenter le diable. Tu ne veux pas que les choses changent, ni apprendre ce qu'Ensley avait dans la tête. Peut-être que tu devrais.

Tu décides de ne pas trop y penser. De ranger Ensley dans un coin de tes pensées pour la nuit. De rentrer chez toi sans t'attarder plus longtemps dans le coin.
Et tu y es déterminé, quand la librairie apparaît dans ton champ de vision — lumière allumée, que tu aperçois depuis la vitrine. Hein ? Par réflexe, tu jettes un coup d'oeil à ton téléphone. Il est presque trois heures et demi du matin. Ensley est encore là ? Ça pourrait être n'importe qui d'autre, mais tu n'avais pas connaissance de beaucoup d'employés qui resteraient aussi tard. Ou de cambrioleurs qui allumeraient la lumière pour bouquiner.

Tu arrives devant la vitrine, et tu ne sais plus si tu devrais passer ton chemin ou cogner. La fatigue te dit de rentrer chez toi, l'instinct de rester. Un brin d'inquiétude pour Ensley, si c'est bien elle — et tu te décides à essayer. Tu ne sais pas pourquoi tu essaies d'abord d'actionner la poignée, mais elle tourne. La clochette tinte quand tu entres dans la librairie, tout de suite plus inquiétante sous la lumière de la nuit. Tu devrais t'annoncer, éviter de la terrifier, mais tu es soudainement trop conscient de ta présence indésirable pour ça. Tu suis la lumière et, en quelques pas, aperçois Ensley entre les étagères. « ... Hi. » Tu ne devrais très certainement pas être là — mais ce n'était pas une heure pour elle non plus. « Sorry, I saw the light, and the front door was unlocked, so... I came in. » Tu fronces les sourcils, te mords les lèvres. Espères ne pas avoir l'air trop inquiétant. Tu ne lui voulais aucun mal. « ... Are you ok? » You know that it's past 3am, right? T'as le coeur qui bat peut-être trop fort, d'incertitude de te trouver là, de gêne à être entré comme ça. Et la présence d'Ensley te faisait souvent ça.

neon moon w/  @Wyn Carlow

tw aucun.
Words. Ink upon paper. Pages that feel like parchment, others like silk. They smell of dust and earth. That brings you comfort like nothing else can. You are so used to that smell it is a part of you, those floorboards and that ceiling hanging over your head the same it has always been. This place is your home, your sanctuary. Here you both feel like a part of the world and a stranger to it, like you can breathe alongside the rest of the people around you but still be protected. Those books, you know them, and they know you. Here time does not matter, only the words. It is not the first time you get lost in your reading, but these days it has become worse and worse. Like a part of you lets itself be consumed by them, each page feeling like it could be the last, a promise of the knowledge you seek. Your heart on the edge of the precipice. It's cruel, because you expect each page to be the one you need, only to be disappointed each time, or brought closer but never quite there, and you end up exhausted.

Not tonight. Tonight you are relentless, losing track of everything but the pages you turn, and the sky gets dark before you notice, and when it gets even darker you notice even less. It's like you're in trance, lost in your reading, forgetting that you're thirsty, hungry; you just breathe and read. The shop is quiet, but it always is, and the street is quiet too, barely anyone passing by, no one noticing the soul inside of it. Your eyes feel heavy and tired, but you put that on the fact that you've just been tired lately, not getting much sleep - not that you sleep much anyway. You think to yourself that you'll make more coffee, and then proceed to forget it as you find a particularly enthralling passage, something that makes you stand up and search a corner of the shop, only to sit down right there in the aisle.

Eventually you sit on the floor, not thinking twice about the deadly quiet of night, and you start reading again. It's your life, it's what you do - you read. It's always been like that. Books are your friends, your companions. Not many people have wanted to stick around - and it's cliché to say, but your books have never hurt you, not really. You yawn, your body aches, but you keep reading. And when the door of the shop opens, you expect it to be just a customer, because although they are not that many they still come by from time to time. You raise your head, thinking that you feel a little dizzy and you should get something to eat soon, when you meet his eyes. Wyn. You frown when you see him, wondering what he's doing there, ignoring your heart leaping inside your chest. You see him often, it's not that - he rarely comes in.

"... Hi." You blink, staring at him with wide eyes. "Hi." You answer in an unsure way. You're about to ask if he needs anything, a book, some advice, anything else, but something in the way he looks at you makes you think it's not that. "Sorry, I saw the light, and the front door was unlocked, so... I came in." You frown. Is that particularly unusual? The shop is open at night a few days a week, so why does he say it like this? You stand up from your spot, your legs tingling. "... Are you ok?" You frown more then, realizing that he looks worried. "Yeah, I'm fine, why is -" You stop, realizing that if he's here right now, and you saw him leave for work earlier, it's because - oh. "Shit, what time is it?" You want to pull your phone out of your pocket, but you realize you don't have it with you, it's still in your bag behind the counter and you haven't checked in forever. "Is it really late?" You laugh nervously, a hand going through your hair, as you take in Wyn standing in front of you. He looks a little tired - to be expected if he's coming home from work. His hair is a bit of a mess, but his eyes shine in the dim light. You fumble, walking past him to head back to the counter, to your bag, ruffling through it. "This is kinda embarrassing. I guess I got too caught up." You admit through your teeth, shaking your head at your own foolishness.

neon moon w/ @ensley seong

tw aucun.
Elle fronce les sourcils, et tu n'es pas sûr de comprendre. L'air perdu, égaré, à se demander pourquoi, au juste, tu ne serais pas entré. Comme si tes mots ne faisaient pas le moindre sens pour elle — et sa réaction n'en fait pas pour toi. Tu fronces les sourcils à ton tour, l'esprit fatigué de ta soirée, à retourner la situation. Tu lui demandes si tout va bien, continuité que tu estimes nécessaire à en juger la situation. Est-elle si perdue que ça ? « Yeah, I'm fine, why is - » Puis, dans ses yeux, la lumière se fait. Un éclair bref, que tu vois passer. La confusion se lever.
Et à ton tour, tu comprends. Did she really lose track of time?
Never saw the sun go down, or the night settle?
« Shit, what time is it? » Tes épaules retombent. Une part de toi est étrangement soulagée de réaliser à quel point elle s'est égarée. À en perdre la notion du temps, complètement. « Pretty late. » lui réponds-tu d'une voix douce. Elle fouille ses poches, probablement à la recherche de son téléphone, d'un point de repère, n'importe quoi. Tu enfonces tes mains un peu plus profondément dans tes poches. « Is it really late? » Son rire nerveux t'en tire un également, sans trop savoir pourquoi. Tu baisses les yeux, sans avoir besoin de peser bien longtemps ta réponse. « ... Yeah. It's really late. » But it's ok. It happens.

Tu t'écartes lorsqu'elle passe à tes côtés. Le coeur bondissant légèrement à sa proximité. Tu essaies de te dire que c'est la fatigue, que tu dois te ressaisir, qu'Ensley est hors de portée, et le restera à jamais. Que c'est mieux comme ça. Mais ton coeur le refuse, et s'accroche au moindre de ses pas. « This is kinda embarrassing. I guess I got too caught up. » Tu n'aimes pas la voir ainsi gênée. Disparaître, dans son embarras injustifié. « It's not. Don't worry. » I guess... It happens, right? Ton inquiétude retombe doucement, mais tu restes préoccupé. « I was just worried something might have happened to you, or... I don't know. » Tu sens, à ton tour, l'embarras monter. Oh god. Te forces à dissiper les pensées, pour éviter le rouge de te monter aux joues. L'obscurité l'aurait camouflé, mais tu préfères tout de même l'éviter. « ... How long have you been here? » Elle avait de toute évidence loupé sa fermeture — et rien que pour ça, la réponse t'inquiétait. Tu l'attends cependant, avant de décider si ton inquiétude valait la peine d'être dissipée.

neon moon w/  @Wyn Carlow

tw aucun.
"... Yeah. It's really late." Tu te sens bête. T'as décidément pas vu l'heure passer, et ça serait une chose de le réaliser par toi-même. T'aurais fait que soupirer, attraper tes affaires, et filer chez toi avant que quelqu'un ne tombe sur toi. Sauf que c'est déjà trop tard. Wyn t'a trouvé. Il est débarqué et t'as trouvé dans ta propre librairie au milieu de la nuit. Embarrassing. Si ça avait été quelqu'un d'autre, peut-être que tu ne serais pas aussi gênée. Mais le regard de Wyn compte autrement. T'aimerais qu'il tombe sur toi à un moment qui serait un peu plus flatteur que ça. Tu dois passer pour une cinglée. Génial. T'étais déjà convaincue que t'aurais jamais la moindre chance avec lui, et voilà qui venait de tout confirmer.

Tes mains fouillent ton sac mais tu n'arrives pas à trouver ton stupide téléphone. À croire qu'il s'est enfui et qu'il a monté ce coup contre toi. T'en serais même pas étonnée. Bon, ok. Peut-être que tu devrais dormir un peu. C'était plus fort que toi. Tu t'es laissée emporter. C'était pas la première fois, sans doute pas la dernière. Mais c'était bien la première fois que quelqu'un tombait sur toi. Il avait du voir les lumières allumées. Se demander qui pouvait bien être là. Il avait trouvé la porte d'entrée déverrouillée. Tu ne veux pas trop le regarder. T'es gênée. Vraiment gênée. "It's not. Don't worry." Au moins, il ne te regarde pas trop de travers. Il semble plus inquiet qu'autre chose. Tu te demandes pourquoi. "I was just worried something might have happened to you, or... I don't know. " Tes doigts agrippent finalement ton téléphone, mais tu es trop concentrée à jeter un long regard à Wyn. Il paraît gêné à son tour. Peut-être qu'il avait cru que tu te serais fait voler. Autre chose. Et il est venu vérifier. Ton estomac se noue dans tous les sens. T'es pas habituée à la sensation. Are those butterflies? Il est venu vérifier. Il s'inquiétait pour toi. À croire que t'es pas si invisible que ça. Qu'il t'a remarqué aussi. Ou peut-être que tu te fais des idées.

L'heure n'a plus d'importance. "Oh. Well. Thanks." Tu lui dis à mi-voix, un peu maladroite, ne sachant pas trop quoi répondre de plus. Tu ne le connais pas assez pour te détendre complètement. "I'm fine. Just... not good with keeping track of time, it seems." Tu lâches un petit rire nerveux, haussant les épaules. T'aimerais être plus douée pour parler. "How long have you been here?" Tu te mordilles la lèvre. Le comptoir est entre vous. Ça te fait du bien. Ça te protège un peu. Tu réalises que t'es agitée. "Hm, well, since opening." Tu secoues la tête. Not your best, Ensley. "I did get lunch earlier, but yeah. Looks like I've been here for more than thirteen hours." Tu soupires, lâchant un petit rire nerveux. Tes paupières sont lourdes, ton corps épuisé, mais t'as l'impression d'être sous adrénaline. Ton coeur bats vite. Ton coeur bats fort. Mais ça, c'est peut-être à cause de ses beaux yeux.
Beaux à en crever.

"Wow, it's kinda pathetic when I say it like that." Tu lâches, passant une main dans tes cheveux, te laissant un peu aller vers l'arrière. Ta gêne se dissipe un peu, même si Wyn parvient toujours à tendre un peu nerveuse. "Sorry I worried you. Are you getting home from work?" Tu lui demandes, même si tu sais déjà la réponse. À force, tu connais un peu sa routine. C'est une petite ville, malgré tout. And you noticed him a long, long time ago. You just didn't know he noticed you, too.

neon moon w/ @ensley seong

tw aucun.
« I'm fine. Just... not good with keeping track of time, it seems. » Elle lâche un rire nerveux, et tu t'en trouves attendri. Un sourire, léger, passe sur tes traits. Tes yeux la couvent un peu trop, peut-être, alors qu'elle essaie de retrouver ses marques dans le temps et l'espace. Tu l'aides, lui demandes depuis combien de temps elle est là — moyen discret de t'inquiéter, à savoir quand était la dernière fois qu'elle avait bu ou mangé. « Hm, well, since opening. did get lunch earlier, but yeah. Looks like I've been here for more than thirteen hours. » Tu en fronces légèrement les sourcils. L'inquiétude ne s'estompant pas tout à fait. Ton coeur était cependant plus au calme de savoir qu'elle était en sécurité. Souci léger, face à une petite créature qui avait appris à t'apprivoiser sans même essayer. Tu aimais vivre au-dessus du magasin. La voir dans la librairie, tous les jours. Tu n'avais jamais trop osé l'approcher, mais la tendresse que tu ressentais vis à vis d'elle subsistait, qu'importe la manière dont tu essayais de t'en débarrasser. Elle t'attirait. Un aimant qui accrochait ton coeur chaque fois que tu passais et l'apercevait. Et te voilà dans ses filets. Ouverts, incapables de savoir se refermer. Tu t'y installerais, aussi longtemps qu'il le faudrait. Jusqu'à ce qu'elle comprenne que tu n'avais aucune intention de bouger. Aucune intention de l'oublier. Pas avant d'avoir essayé.

Tu te tires de tes pensées en te forçant à détourner le nez. Regardes un peu la librairie calme, autour de toi. « Wow, it's kinda pathetic when I say it like that. » « It's not. » la rassures-tu de nouveau. Tu ramènes tes yeux sur elle. Pensées parasites atténuées. « Sorry I worried you. Are you getting home from work? » Sa question te surprend presque, mais tu l'apprécies. La conversation serait plus facile à poursuivre — même si tu savais où tu t'en allais. « I am. Yeah. » Tu lui souris. « Are you hungry? » lui demandes-tu après une très légère hésitation. Le rouge ne te monte pas aux joues, mais tu le sens affluer tranquillement dans ton corps. Tu oses, sans t'y être préparé. Trop soucieux de son état après treize heures passées à s'oublier dans le magasin. « Everything is closed but... If it's not too weird, I can fix you something up. » Tu pointes doucement le plafond en disant ça. Rappel que tu ne vivais pas dans l'inconnu, et que ça ne vous prendrait que quelques pas. Tu ne sais pas pourquoi tu lui proposes. Tu n'as pas grand-chose à lui offrir — mais tu le voulais. T'assurer qu'elle ne se coucherait pas affamée et déshydratée.
Si c'était trop étrange, tu comprendrais. Vous vous ne vous connaissiez pas, après tout.
Et pourtant, tu t'inquiétais.

Et pourtant, tu te sentais le coeur léger.

neon moon w/  @Wyn Carlow

tw aucun.
Tu sais, au fond de toi, que tu ne peux pas continuer comme ça. Que tu dois passer à autre chose, ou du moins, aborder les choses différemment. Avoir le nez dans tes livres, tu avais toujours été comme ça — mais ça prenait une ampleur que tu peinais à présent à contrôler. Perdre la notion du temps était une chose, mais en oublier de rentrer chez toi à la fin de la journée, c'était bien la première fois que ça t'arrivait. Ça te faisait doucement réaliser à quel point tu te laissais être consumée par tes recherches, que ça t'habitait jour et nuit. Ça avait ruiné ta relation avec Thackery. Est-ce que tu laisserais tout ça affecter le reste de ta vie ? Tu étais confuse. Tu savais que tu devrais changer tes habitudes, mais c'était compliqué. La réponse était là, quelque part, au bout de tes doigts. Une heure de plus, peut-être deux, et tu pourrais trouver une piste. Mais la vie s'arrêtait pas à ça.
T'en avais la preuve même devant toi.

Les traits de Wyn semblent te ramener à une réalité que tu arrivais trop facilement à oublier, ces derniers temps. Qu'il existait un monde au-delà de cette boutique, de ces livres. Tu le savais, et pourtant. Tu l'oubliais vite. "It's not." Il est gentil. Il ne te juge pas de t'avoir trouvé dans cet état. Bien du monde l'aurait fait. Tu lui donnes un petit sourire reconnaissant, essayant de ne pas laisser tes yeux s'attarder trop longtemps. Wyn te plaisait, après tout. Tu étais toujours contente de le voir passer, de parfois le regarder s'éloigner alors qu'il se rendait au travail. À te demander ce qu'il faisait au-dessus de ta tête toute la journée. Un peu bizarre, peut-être, mais les pensées te venaient. "I am. Yeah." Et ce sourire. Si doux et mystérieux à la fois. "Are you hungry?" La question te prend un peu au dépourvu, mais au fond, elle n'est pas si surprenante. T'étais restée enfermée ici toute la journée, après tout, et maintenant qu'il le disait, tu réalisais à quel point ton ventre était vide. À avoir tellement faim que tu ne le sentais plus — ça reviendrait vite, tu te connaissais assez bien pour ça. "Hm, I am, actually. I'm starving." Un autre petit rire nerveux, alors que tu lui jettes des regards furtifs, incapable de vraiment te laisser t'attarder dans ses yeux. Quelque chose chez lui qui t'intimide — et pourtant, t'es pas du genre bien gênée. "Everything is closed but... If it's not too weird, I can fix you something up." Il pointe vers le haut, et ça te prend quelques secondes à comprendre. Tu peux totalement blâmer ta fatigue — ton cerveau ne fonctionne qu'à moitié. He lives upstairs, remember? "Oh! I mean, I, hm, okay." Un énième rire nerveux. Tu ne réfléchis pas trop. L'idée te plaît vraiment. T'es crevée, mais t'es aussi sur l'adrénaline, et t'as pas la moindre envie de juste rentrer chez toi. "That'd be really nice. And it's not weird. I don't think it is, at least. And if it is, then I don't really care." Un petit sourire, plus gêné, se dresse sur tes lèvres. "Thanks. Are you sure you're not too tired? I wouldn't blame you to just want to go to bed." Après tout, c'est sans doute ce que tu ferais si tu finissais à trois heures du matin comme lui — mais tu te doutes qu'il était habitué à ce rythme, d'une certaine manière. Et tu dois l'avouer, t'es curieuse. De savoir à quoi son appartement ressemble, à en apprendre un peu plus sur lui. And spending more time with you, it sounds nice. More than nice, even.